Montage d'un sabre japonais
Le montage du katana a son importance. Il permet de maintenir une cohésion entre les pièces qui permet entre autre d'éviter que la lame ne saute du manche pour venir se planter un peu partout. Un katana mal monté se repère facilement, sans forcément avoir à s'y connaître beaucoup. En effet, il doit normalement n'y avoir absolument aucun jeu. De plus faites très attention aux mekugis, petites pièces de bambous qui traversent le manche de part en part pour fixer la lame à celui-ci. S'ils sont brisés, ou ont du jeu, la lame ne tiendra pas longtemps à sa place. Le reste du montage peut parfois avoir été modernisé. Par exemple, le tsuka-gashira (pièce métallique au bout du manche, à l'opposé de la lame) peut ne pas être seulement rentré à force, comme le veut la « tradition », mais boulonné. Esthétiquement, aucune différence puisque ça ne se voit pas de l'extérieur.
Techniquement, c'est plus sûr. Mais ce n'est pas authentique, à voir donc en fonction de ce que vous recherchez. Chose bien plus importante, bien que non visible, si vous cherchez un katana un minimum respectable et utilisable. On parle parfois de full tang construction. Ceci signifie que votre lame traverse en effet votre manche, et est fixée par les mekugis. Si vous n'avez visiblement pas de mekugis, sans doute n'avez vous pas de full tang. Cette monture très traditionnelle est surtout capitale en cas de pratique, heureusement les katanas qui ne sont pas full tang ne sont souvent pas aiguisés (par mesure de sécurité, pour ne pas donner envie à son possesseur de s'en servir à ses risques et périls) et coûtent moins de 100 euros, on les différencie donc facilement.